Les crues de la Loire Moyenne
01/02/2014 - Classé dans : Divers
Les crues de la Loire : Historique et atlas des zones inondables...
La Loire et les crues...
Voici quelques éléments de réponse :
Deux adresses incontournables :
RISQUE D’INONDATION DANS LE VAL DE CISSE
Lors des grandes crues du siècle dernier, le val a été partiellement inondé :
En octobre 1846, une brèche s’est ouverte à Amboise, à l’amont du pont, au lieu dit la Croix St Jean. Le val a été inondé entre Limeray et Vouvray.
En juin 1856, une première brèche s’est ouverte au même endroit qu’en 1846, avant le maximum de la crue et alors que la ville d’Amboise était déjà partiellement inondée. L’ouverture de cette brèche fit rapidement baisser le niveau dans le lit, ce qui sauva les ponts qui étaient submergés ainsi que le quartier de l’Ile d’Or. Une autre brèche s’ouvrit plus à l’amont, au moment du passage du maximum, au niveau d’Onzain. Le val fut inondé de Chouzy à Vouvray. Le village d’Ecures (commune d’Onzain) et une partie du faubourg du Bout des Ponts à Amboise furent détruits.
En septembre 1866, une brèche s’est ouverte à Amboise au même endroit qu’en 1846 et 1856. L’étendue de l'inondation fut comparable à celle de 1846. Les dégâts à Amboise furent considérables.
En 1856 et 1866, des brèches « de retour » se formèrent également à l’extrémité aval, au niveau de Vouvray.
Dans les conditions d’aujourd’hui, pour une crue décennale, une inondation de la partie aval se produit par remous dans la Cisse. Cette inondation remonte assez loin dans le val sans toutefois provoquer de dommages notables. L’apport de la Cisse elle-même peut de plus provoquer des inondations locales.
Pour une crue de même type que celles du siècle dernier, il n’y aurait pas de submersion de la levée. Le val serait toutefois inondé par remous dans la Cisse jusqu’au niveau de Nazelles. Le risque de rupture de la levée reste important, notamment au niveau de la traversée d’Amboise. Par ailleurs des inondations ponctuelles sont possibles par infiltrations au travers de la levée ou par remontées de la nappe alluviale.
- Quelles sont les zones à risque ?
- Quelles furent les zones inondées lors des précédentes crues ?
- Quel est la situation de notre zone : le val de Cisse ?
Voici quelques éléments de réponse :
Deux adresses incontournables :
- Le site du Plan Loire Grandeur Nature pour le val de Tours
- L’Atlas des zones inondables en Loire Moyenne (par le ministère de l’écologie)
RISQUE D’INONDATION DANS LE VAL DE CISSE
Lors des grandes crues du siècle dernier, le val a été partiellement inondé :
En octobre 1846, une brèche s’est ouverte à Amboise, à l’amont du pont, au lieu dit la Croix St Jean. Le val a été inondé entre Limeray et Vouvray.
En juin 1856, une première brèche s’est ouverte au même endroit qu’en 1846, avant le maximum de la crue et alors que la ville d’Amboise était déjà partiellement inondée. L’ouverture de cette brèche fit rapidement baisser le niveau dans le lit, ce qui sauva les ponts qui étaient submergés ainsi que le quartier de l’Ile d’Or. Une autre brèche s’ouvrit plus à l’amont, au moment du passage du maximum, au niveau d’Onzain. Le val fut inondé de Chouzy à Vouvray. Le village d’Ecures (commune d’Onzain) et une partie du faubourg du Bout des Ponts à Amboise furent détruits.
En septembre 1866, une brèche s’est ouverte à Amboise au même endroit qu’en 1846 et 1856. L’étendue de l'inondation fut comparable à celle de 1846. Les dégâts à Amboise furent considérables.
En 1856 et 1866, des brèches « de retour » se formèrent également à l’extrémité aval, au niveau de Vouvray.
Dans les conditions d’aujourd’hui, pour une crue décennale, une inondation de la partie aval se produit par remous dans la Cisse. Cette inondation remonte assez loin dans le val sans toutefois provoquer de dommages notables. L’apport de la Cisse elle-même peut de plus provoquer des inondations locales.
Pour une crue de même type que celles du siècle dernier, il n’y aurait pas de submersion de la levée. Le val serait toutefois inondé par remous dans la Cisse jusqu’au niveau de Nazelles. Le risque de rupture de la levée reste important, notamment au niveau de la traversée d’Amboise. Par ailleurs des inondations ponctuelles sont possibles par infiltrations au travers de la levée ou par remontées de la nappe alluviale.
